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Le biochar est un charbon végétal obtenu par pyrolyse (chauffe en absence d’oxygène) de biomasse végétale (bois, déchets agricoles, résidus organiques). Utilisé depuis des siècles par certaines civilisations agricoles, il revient aujourd’hui en force comme amendement naturel aux effets bénéfiques sur la fertilité des sols, la rétention d’eau, le stockage du carbone, et la régénération des terres appauvries. Mais tous les biochars ne se valent pas ! Leur efficacité dépend fortement de leur matière première, du processus de fabrication, et de leur adaptation au type de sol. On vous dit tout, ou presque, maintenant…

Qu’est-ce que le biochar et comment bien le choisir pour améliorer son sol, pour cultiver ou jardiner ?

Le biochar est un charbon végétal obtenu par pyrolyse (chauffe en absence d’oxygène) de biomasse végétale (bois, déchets agricoles, résidus organiques). Utilisé depuis des siècles par certaines civilisations agricoles, il revient aujourd’hui en force comme amendement naturel aux effets bénéfiques sur la fertilité des sols, la rétention d’eau, le stockage du carbone, et la régénération des terres appauvries.
Mais tous les biochars ne se valent pas ! Leur efficacité dépend fortement de leur matière première, du processus de fabrication, et de leur adaptation au type de sol. Voici les points essentiels à connaître pour faire le bon choix.

Les critères clés pour bien choisir son biochar

  • Origine de la biomasse
    – Bois dur, bois tendre, résidus agricoles ou compost : chaque source apporte une porosité et une composition différentes.
    – Privilégiez des matières premières pures et traçables, sans pollution.
    – Attention au biochar issu des boues de station d’épuration, il peut y avoir des conséquences sur la pollution de vos sols.
    – Le biochar proposé par www.bois-et-charbon.fr est issu de bois de chêne à 90 %, de frêne et de charme pour le reste. Ce bois provient de la région Rhône Alpes et de parcelles gérées durablement.
    – Le bois de chêne et de hêtre donne un biochar très poreux, idéal pour les sols pauvres.
  • Qualité de pyrolyse
    – La température de fabrication (350 à 700 °C) influence la structure poreuse, la stabilité et les capacités d’échange du biochar.
    – Une pyrolyse lente à haute température produit un biochar plus stable et efficace.
    – La température de fabrication de nos biochars est de 450 à 500 ° C.
    – Un bon biochar est très poreux, ce qui permet de retenir l’eau et d’héberger les micro-organismes bénéfiques.
    – On peut comparer le biochar à une éponge : il stocke l’eau et propose un habitat aux micro-organismes vivant dans le sol.
  • Granulométrie (taille des particules)
    – Biochar en poudre : il est mieux adapté aux sols fins ou en mélange avec compost.
    – Biochar en morceaux : c’est le plus utile pour les terres lourdes ou en paillage.
  • Taux de carbone stable
    – Un bon biochar contient plus de 60 % de carbone fixe, garantissant une action longue durée dans le sol.
    – Les biochars que nous proposons comportent plus de 75 % de carbone fixe.
  • PH du biochar (Potentiel hydrogène)
    – Un biochar neutre ou légèrement basique est idéal pour la majorité des sols acides ou épuisés.
    – Vérifiez le pH selon vos objectifs : une correction acide ou neutre est-elle nécessaire ?
  • Capacité de rétention d’eau et de nutriments
    – Liée à sa porosité : plus il est poreux, plus il améliore la structure du sol et la vie microbienne.
    – La structure du biochar est en fait celle de la matière à partir de laquelle il a été pyrolysé.
    – Notre biochar est issu du bois, on y retrouve par conséquent le squelette des cellules et des canaux de la sève du bois. C’est une structure particulièrement poreuse dont la fonction est précisément le transport et la rétention de l’eau.
  • Pré activation ou non
    – Un biochar « brut » peut être trop absorbant au départ. Il est recommandé de le charger (Pour ce faire, vous pouvez le mélanger avec du compost, du fumier, des purins, du lombricompost) avant usage.
    – Vous pouvez inventer vos propres recettes.
    – Alternativement, il est possible de l’utiliser à l’automne ou en hiver, lors du repos de la végétation, afin de lui donner le temps de se charger naturellement.
    – On peut enfin apporter en plusieurs fois du biochar à son sol pour lisser son effet « absorbant ».
  • Proximité
    – Choisissez un biochar fabriqué localement. C’est la garantie d’une produit écologique au bilan carbone limité : moins de transport, c’est moins de pollution et cela coûte aussi moins cher.
  • Profondeur d’incorporation
    – Incorporation en surface ou en profondeur selon les objectifs (fertilité plutôt proche de la surface, drainage et stockage d’eau en profondeur, puit de carbone…).
  • Bilan carbone
    – Le biochar est reconnu comme une solution de séquestration carbone durable. Contrairement à d’autres formes de biomasse qui libèrent du CO₂ en se décomposant ou en brûlant, le biochar stabilise le carbone dans le sol pendant centaines à milliers d’années. Un kilo de biochar peut séquestrer entre 2 et 3 kg de CO₂ équivalent.
    – Le biochar est éligible à des crédits carbone, par exemple :
    -> Marché volontaire du carbone (Voluntary Carbon Market)
    -> Des plateformes comme Puro.Earth, Verra ou Carbonfuture certifient les projets de production de biochar et génèrent des crédits.

Conclusion

Le biochar est un allié précieux pour la santé des sols : il améliore leur fertilité, régule l’humidité, stocke du carbone et stimule la vie microbienne. Mais pour en tirer le meilleur parti, il faut choisir un produit adapté à ses sols, à ses cultures et à ses objectifs.
En tenant compte de l’origine, de la granulométrie, du taux de carbone fixe et de la qualité de fabrication, vous serez en mesure de faire un choix éclairé, durable et bénéfique pour vos sols.